• Volupté

    Volupté

    Volupté

    Volupté

    Volupté


    votre commentaire
  • Je passe, et je cherche votre regard

    Je passe, et je cherche votre regard

    Je passe, et je cherche votre regard

    Je passe, et je cherche votre regard

    Je passe, et je cherche votre regard

    Je passe, et je cherche votre regard


    votre commentaire
  • Naissance de Jayne MANSFIELD, actrice américaine décédée le 29 juin 1967.

    19 avril 1933


    votre commentaire
  • A la Sainte Emma, ne fais pas ton cinéma avec ton panama.

    19 avril 2014


    votre commentaire
  •  Marie Madeleine Dreux d'Aubray :La  marquise de Brinvilliers est née le 2 juillet 1630 et fut rendue célèbre par l'affaire des poisons. Fille d'Antoine Dreux d'Aubray , lieutenant civil du Châtelet de Paris à l'époque de la Fronde . Elle fut violée par un domestique à sept ans. Sa réputation sulfureuse lui prête ensuite des relations incestueuses avec un de ses frères dès l'âge de dix ans. Elle se marie en 1651 à Antoine Gobelin, marquis de Brinvilliers, mestre de camp, joueur . Des témoignages de l'époque nous la présentent comme un joli brin de femme avec un air d’innocence désarmant.

     

    Elle succombe aux charmes de Godin de Sainte-Croix, un officier de cavalerie passionné par l'alchimie, qui lui est présenté par son mari. Ce dernier n’a guère le temps de s’occuper de cet adultère car il doit fuir la France, poursuivi par ses créanciers; mais son père Dreux d'Aubray, irrité de la conduite de sa fille, fait emprisonner en 1663 le séducteur à La Bastille. Catastrophe ! C’est là que Sainte-Croix noue une relation avec un compagnon de cellule, l'empoisonneur italien Exili, qui faisait métier de composer des poisons, et avait déjà commis de nombreux empoisonnements. Il suit également les cours de Christophe Glaser au Jardin royal des plantes. À sa sortie, il retrouve sa maîtresse la Brinvilliers  et lui enseigne l'art qu’il vient d’apprendre, et dans lequel elle se perfectionne en empoisonnant des pauvres qui viennent lui demander la charité ou des malades qu’elle visite à l’hôpital.

     

    Devenue experte elle réussit à empoisonner successivement son père (en 1666), ses frères et sa sœur (en 1670) afin de faire disparaître les obstacles à sa liaison et de s'assurer l'héritage familial. L’autopsie suggère la cause de la mort mais les coupables ne sont pas inquiétés. Après des tentatives présumées d'empoisonnement de son mari et de son amant Sainte-Croix, ce dernier prend peur et enferme des preuves de la culpabilité de sa maîtresse dans une cassette «à n'ouvrir qu'en cas de mort antérieure à celle de la Marquise».

     

    Malheureusement pour elle, Sainte-Croix meurt en 1672. L'imagerie populaire attribue sa mort aux suites d'une expérience d'alchimie au cours de laquelle il a respiré des gaz empoisonnés, mais il n'en est rien. La cassette trouvée et ouverte, la Marquise est recherchée et s'enfuit successivement à Londres, puis aux Pays-Bas et en Flandre. Son complice La Chaussée, au contraire, est arrêté et torturé ; il passe une confession complète et périt sur la roue. Elle-même n’est condamnée que par contumace en 1673, elle est retrouvée dans un couvent à Liège et ramenée en France en 1676 par la ruse d'un exempt de police déguisé en prêtre. Sa tentative de suicide échoue et, après un long procès (29 avril - 16 juillet 1676) au cours duquel elle se refuse à tout aveu malgré la question. Elle va finir par avouer ses crimes, car elle a peur de la torture. Elle est condamnée à une amende honorable, c'est-à-dire qu’on rend public un procès, après quoi elle aura la tête tranchée. Elle doit avouer avoir utilisé l’arsenic et la poudre de crapaud. Elle va subir malgré tout la torture pour qu'elle donne les complices.

     

    Ce n'est qu'après son procès, dans l'attente de son exécution, qu'elle accepte enfin de se confier à son confesseur, l'abbé Pirot. Elle est exécutée le 17 juillet 1676, et montre à cette occasion une piété qui impressionne la foule après avoir confondu son confesseur.


    La marquise est mère de sept enfants, dont quatre illégitimes.3
    Son procès, sa condamnation et son exécution sont rapportées dans la correspondance de Madame de Sévigné ainsi que dans les Crimes Célèbres d'Alexandre Dumas.
    Après la mort de la marquise de Brinvilliers, plusieurs autres procès retentissants, qui iront jusqu'à impliquer Madame de Montespan, favorite de Louis XIV, formeront l'affaire des poisons.


    votre commentaire